Le petit univers de nos épreuves favorites n’a pas échappé au chamboule tout causé par ce satané virus. Certes, je relativise, bien entendu, car il est ici question de plaisir et de passion. Pour autant, comme pour beaucoup d’amateurs de sport, la saison 2020 sera évidement bien différente des autres.
Au cours de l’hiver 2019, j’avais planifié ma saison autour de 2 temps forts : la Blue Train Historic Race de Cannes à Londres en mars et la Race Across France en août., hanté par une quête de revanche depuis mon abandon à La Grave l’an dernier.
On sait ce qu’il est advenu de la Blue Train Historic Race, devenue la course impossible contre le Covid-19 dont l’épilogue s’est joué après plus de 600 km aux portes du Morvan. Depuis, chacun s’adapte pour essayer de préserver un minimum de condition physique en pensant aux jours meilleurs qui reviendront tôt ou tard. Sauf que l’année 2020 comptera toujours 366 et lorsque nous pourrons retrouver une activité quasiment normale, il n’en restera à peine la moitié. Un ajustement du calendrier s’annonce inéluctable en tenant compte du report ou de l’annulation de certaines épreuves.
Pour ma part, en dehors de la BTHR dont la préparation n’a pas eu à pâtir de l’épidémie du Covid-19, l’approche de la RAF est désormais à revoir.
En temps normal, j’avais prévu une montée en charge progressive avec début mai la participation à l’Origines Endurance à la Canourgue, puis début juin, l’incontournable Born To Ride suivi de l’enchaînement Ardéchoise Vélo Marathon, Défi des Fondus de l’Ubaye avant de marquer une petite pause début juillet afin de recharger les batteries en vue des dernières semaines de juillet destinée à simplement entretenir la forme pour arriver fin prêt au départ de la RAF à Mandelieu le 14 août.
Les reports de l’Origines Endurance et de la BTR remettent bien entendu en cause cette planification idéale et condamnent ma participation à ces 2 épreuves même si la nouvelle date de l’Origines Endurance (30 juillet – 2 août) me laisse un secret espoir de pouvoir m’y aligner à condition de ne pas y laisser trop de plumes et de parfaitement récupérer au cours des semaines précédentes le départ de la RAF.
Pour le Born To Ride en revanche, les jeux sont faits. Hélas.
Pour conclure, il y a fort à parier que ma saison 2020 se limitera donc seulement à la RAF. Moi qui annonçait haut et fort à l’automne 2019 que je prévoyais une approche plus raisonnable de ma pratique, c’est chose faite !
Il convient désormais de planifier l’approche de la RAF du mieux possible en essayant d’exploiter cette situation pour revoir mes habitudes fondées sur le quantitatif plutôt que le qualitatif. Si j’ose encore croire au maintient de l’Ardèchoise et du DFU à leurs dates initiales, rien ne devrait m’empêcher de les faire seul en « off » si elles venaient à leur tour à être reportées. Pour la suite, je prévois un retour sur les 7 Majeurs à la mi-juillet, en solo ou aux côtés de Dominique Bard à qui j’ai fait la promesse de l’accompagner sur ce défi qui lui tient à cœur. A cela s’ajouteront 2 ou 3 sorties de 300 km avec du dénivelé et il sera alors temps de s’accorder un petit break avant de tout miser sur la RAF.
La suite de la saison sera alors pratiquement exclusivement consacrée au gravel avec notamment de belles parties de manivelles en perspective en compagnie de mon ami David Fournel en pleine préparation d’un tour du Viso qui s’annonce grandiose.
Reste un ultime espoir, avoir la possibilité de m’aligner à la mi-juillet sur la Route du Diable chère à Pascal Bride bien qu’à ce jour, je n’ai aucune certitude sur la possibilité de pouvoir prendre les jours de congés nécessaires.
En attendant des jours meilleurs. Courage à toutes celles et ceux qui sont mis à rude épreuve par cette épidémie.
Il se pourrait que nos chemins se croisent plusieurs fois cet été si vous acceptez un 3ème larron, tu pourrais bien avoir 2 Dominique avec toi sur les 7 majeurs. Quoiqu’il en soit c’est à mon programme estival. Il faudra aussi qu’on fasse l’an sortie annulée l’an dernier bon confinement, bises aux filles et à bientôt
Avec plaisir pour les 7 majeurs et bien entendu pour faire le parcours envisagé l’an dernier.