Everesting challenge : mon nouveau défi solidaire

Le 4 juillet 2020, sur les pentes d’un des cols les plus rudes d’Ardèche, le Serre de Mûre, j’enchaînerai les ascensions à vélo jusqu’à atteindre en dénivelé positif, l’équivalent de l’altitude de l’Everest, 8848 m, soit quasiment deux fois plus qu’une étape de montagne qualifiée de difficile sur un Grand Tour.

Ce challenge cycliste intitulé « Everesting » trouve son origine dans une pratique d’entraînement initiée par George Mallory, petit fils de l’alpiniste George Mallory, pour la préparation de sa propre tentative, victorieuse, d’ascension de l’Everest. Depuis le lancement officiel de l’Everesting en Australie en 2014, de nombreux cyclistes tentent de relever ce défi aux 4 coins du monde en choisissant une côte ou un col qu’ils vont escalader autant de fois que nécessaire pour se hisser symboliquement au sommet de l’Everest. 

Relever un tel challenge est un défi de taille, une épreuve de longue haleine où il faut puiser au plus de profond de soi pour trouver la force nécessaire pour se surpasser. Réussir l’Everesting Challenge est assurément une victoire sur soi-même.

J’ai souhaité donner un sens particulier à cet objectif personnel pour aller au delà de l’engagement sportif qu’il représente en me mobilisant en faveur de l’association A Chacun son Everest ! qui  s’appuie sur la force du parallèle symbolique entre la difficulté de l’ascension d’un sommet et celle du chemin vers la guérison.

Un engagement en faveur de A Chacun son Everest !

La collecte est intégralement destinée à l’association A Chacun son Everest ! qui accompagne des enfants et des jeunes adultes dans en phase de rémission. L’épreuve du cancer, la douleur et les inévitables peurs sont de vrais traumatismes, cette phase constitue une étape essentielle dans le processus de guérison. A Chacun son Everest ! aide les malades en rémission à trouver ce fameux second souffle, celui qui permet de surmonter l’épreuve de la maladie, de retrouver l’estime de soi, la confiance, l’envie de vivre et redonner une force à la personne malade afin qu’elle devienne actrice de sa santé.

L’Association s’appuie sur la force du parallèle symbolique entre la difficulté de l’ascension d’un sommet et celle du chemin vers la guérison. Chaque année, environ, 8 semaines de stages pour les enfants et 18 semaines de séjours pour les femmes sont organisés à Chamonix.

L’équipe de A Chacun son Everest ! va les guider jour après jour, les aider à reprendre confiance et à regarder la maladie comme un Everest, pour leur permettre d’avancer sur un nouveau chemin et devenir les acteurs de leur guérison. Les journées sont ponctuées d’activités sportives (randonnées, escalade, parcours aventure, etc), d’échanges et de soins de supports adaptés à chacun (massages yoga pleine conscience, sophrologie, méditation etc). Tout est mis en œuvre pour permettre de dépasser ses peurs et retrouver l’estime de soi pour gagner une belle et nouvelle énergie de vie. L’effet sur les corps et sur les cœurs de ses séjours est magique.

Chaque année, grâce à la générosité des donateurs, plus de 200 enfants atteints de cancer et ou de leucémie, et plus de 200 femmes en rémission d’un cancer du sein peuvent partir à l’assaut de leur propre Everest pour « guérir mieux ».

En faisant un don au profit de A chacun son Everest ! vous aidez ces enfants et ces femmes à prendre pleinement conscience de la formidable volonté et du courage qu’ils ont déjà déployés pour vaincre la maladie. (vous bénéficiez d’une réduction d’impôt sur le revenu de 66% de votre don dans la limite de 20% de votre revenu imposable).

Site de l’association A Chacun son Everest ! : http://www.achacunsoneverest.com/

Pourquoi ce défi ?

Pratiquant le vélo depuis l’âge de 11 ans, j’ai toujours été attiré par les efforts au long cours mobilisant tout autant le physique que le mental. Envie de repousser mes limites, soif de grands espaces et de montagne plus particulièrement sont les principaux moteurs qui me conduisent à prendre part à des épreuves ou des raids d’ultra-distance à vélo. Mais au delà de la satisfaction personnelle et quelque peu égoïste d’arriver à atteindre les objectifs que je me fixe, j’aspire à trouver un sens à chacun de mes coups de pédale. C’est la raison pour laquelle, mon engagement sportif se double régulièrement d’un engagement solidaire au profit d’une cause ou d’une association caritative poursuivant des objectifs qui me touchent.

En 2015, j’avais effectué un raid cyclo-montaganard entre Briançon et Saint-Etienne de Tinée (280 km, 8860 m de dénivelé) pour soutenir l’association « Les amis de Singla » dans le cadre d’une campagne de solidarité « Ubaye – Népal » lancée après le tremblement de terre qui avait durement touchés de nombreux villages népalais en mars 2015.

En 2016, c’est à l’occasion du 70e anniversaire du Secours Populaire que je me suis lancé dans un tour de l’Ardèche non-stop de 707 km afin de collecter des dons pour le Secours Populaire accompagnés de 3 amis cyclistes.

Concerné à titre personnel par le manque de place pour les adultes handicapés dans les établissements en France, j’ai effectué un aller et retour en 4 jours entre l’Ardèche et la Belgique (1400 km) pour soutenir la campagne de l’UNAPEI (Union nationale des associations de parents, de personnes handicapées mentales et de leurs amis) dénonçant un exil forcé vers la Belgique.